L'envol du garuda Dzogchen en Périgord

 

 

Tchöd

Squelette chod

 

Entrer dans le Vajrayana

(la Voie du diamant-foudre) :

"Trancher à travers"

 

 

 

 

Une pratique non-conventionnelle

 

Le Bouddhisme tibétain est  multiple. Comme il existe différentes catégories d'êtres aux capacités variées, il existe différentes Voies. Certaines sont dites "progressives" et d'autres "directes". Le Vajrayana, décrit par les Tantras, appartient aux deux. Il mène vers la compréhension de la "Non-dualité" par une méthode rapide, destinée à des êtres qui ressentent une affinité avec cet aspect abrupt et sont engagés avec détermination à le suivre. Comme il s'agit d'une pratique interne (secrète), elle requiert d'être un peu expérimenté ou disposé à intégrer la complexité et la subtilité des outils conceptuels proposés, de la musique et des chants.  Souvent cette pratique est l'oeuvre d'une vie. Il s'agit d'avantage " 'incarner l'esprit du Tchöd" qui est sauvage, courageux et transgressif.

 

Un trésor de connaissance profonde

 

"Le rugissement du rire de la Dakini" est une pratique qui fut écrite au 18ème siècle au Tibet  par le grand Yogi Jigmé Lingpa d'après la méthode dite de "couper au travers" élaborée par Matchik Lapdrön au 12ème siècle de notre ère. Matchik Lapdrön, Maître féminin nomade, contemporaine du poête mystique Milarépa, créa cette méthode radicale et hautement sophistiquée, à partir de sa réalisation de la  non-dualité, telle qu'elle est présentée dans la Prajnaparamita (Sûtra du coeur) pour  débouter toute emprise de la saisie identitaire.

La condition nomade, rude et dépouillée, servit d'écrin magnifique au développement de méthodes non-conventionnelles pour dérouter la saisie de l'égo et percevoir la vérité de la nature vide de l'esprit. Cette tradition de yogis mystiques errants, souvent solitaires, guérisseurs mystérieux ou rassemblés en piteux campements perdura pendant des siècles sur les hautes altitudes hostiles du Tibet, conduisant bien des tchöpas vers la liberté ultime. Encore aujourd'hui, la tradition se poursuit, ininterrompue depuis Matchik Lapdrön, jusqu'à nous.

Cette pratique extraordinaire, pour qui la comprend et la met en oeuvre, est un chemin de réalisation complet en soi. Il requiert compréhension aimante, motivation et courage de regarder en soi, sans ciller, le fallacieux de nos représentions, de nos croyances et menus mensonges ordinaires, les  projections innombrables de la psyché, ainsi que la danse folle et attractive des émotions les plus vives, comme l'expression chatoyante d'un espace sans réalité propre.

 


Matchik blanche 1

    Pratiquer au quotidien

 

 

   Devenir une" tchöma" ou un "tchöpa" n'est pas une mince affaire. Il faut, c'est certain, une affinité avec cet univers étrange et créatif.... un peu d'expérience et le souhait profond de s'éveiller pour le bien des êtres sensibles. Il faudra sans doute un peu plus.... si l'on en croit les textes tantriques du Vajrayana.

  Grâce à la bonté de Anam Thubten Rinpoché, nous avons accés à cette lignée ancienne qui requiérera une longue initiation ; initiation qui est l'objet de ce groupe, infiniment de patience pour en maitriser la lithurgie, les instruments de musique et surtout l'immense pouvoir de libération.  Courage!!!!! 

 

 

 

  • Réunion mensuelle
    Une fois par mois, nous nous réunissons "aux Roches" à St Géry pour une pratique tous groupes confondus puis un tsok.

 


 

Dates  Tchöd  2024-2025

aux Roches 

Le Samedi Matin de 10h à 12h

 12 octobre, 

Retraite du 1,2,3 novembre

 14 décembre

18 janvier

15 février

15 mars

12 avril

17 mai

14 juin

 

 

 

  • Réunions intermédiaires dans les Sanghas Garuda:

Voir les actualités des groupes (rubrique coordination)

 

 Contact:Violaine Mouthon

 

 06 31 41 20 26

ou viomouthon@orange.fr

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Date de dernière mise à jour : 30/09/2024